Vanille de Madagascar, rencontre au bout du monde avec un nouveau partenaire

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Retour de mission : Gabrielle Orliange nous raconte son périple hors du commun pour remonter la route de la vanille et nouer un nouveau partenariat pour la SIDI.

Avant de sublimer nos glaces, cannelés et crèmes anglaises, saviez-vous que la vanille parcourait une route semée d’embûches ? Pour la SIDI, Gabrielle Orliange a remonté le chemin de la vanille à la rencontre des coopératives, depuis Tananarive, capitale de Madagascar, jusqu’à la jungle des environs de Mananara. Nous vous proposons de la suivre, notamment le jour où elle rejoint une zone particulièrement isolée, et découvrir ainsi également une nouvelle facette du métier de chargé de partenariats à la SIDI.

Je réside à Madagascar où je suis chargée de partenariats à mi-temps pour la SIDI. Après avoir identifié un nouveau partenaire possible dans le secteur agricole, j’avais besoin d’aller le rencontrer sur le terrain. MVE (Madagascar Vanilla Export) est une PME familiale qui transforme la vanille pour pouvoir l’exporter. Elle achète la vanille à deux coopératives de producteurs et productrices, et les aide aussi à se structurer.

Après quatre mois d’échanges par mail, j’ai organisé une mission de sept jours à leur rencontre afin de présenter un rapport détaillé au Comité de financement de la SIDI dans la perspective d’un prêt.

MVE est basée à Tamatave, à environ 400 kilomètres de Tananarive, la capitale de Madagascar où je vis. Parcourir cette distance m’a pris une journée entière de taxi brousse. Puis j’ai continué en 4X4 encore deux journées sur des chemins cahoteux, à la rencontre des producteurs des zones littorales.

Rencontre sur les hauts plateaux

En ce quatrième jour, je dois rejoindre un village près de Mananara, situé sur des “hauts plateaux”1, dans une forêt très dense. C’est ici, dans cette zone particulièrement reculée, que pousse la vanille de meilleure qualité.

La piste est trop étroite pour un 4X4, et nous commençons par deux heures de moto dans la boue.  Lorsque j’arrive au village, une quinzaine de producteurs de la coopérative Label Vavasaha, qui en compte environ 500, sont réunis dans la salle commune du village. Je sens qu’ils ont surtout très envie de me montrer leurs plantations. Pour cela il faut encore s’enfoncer plus dans la jungle. Nous commençons par emprunter une pirogue, avant de finir par ouvrir le chemin à la machette.

Une fois arrivés, ils sont très fiers de me montrer leurs parcelles, là où se cultivent la plus belle vanille de Madagascar !

Je vois comme des gros haricots verts qui pendent des lianes enroulées autour des arbres. La vanille est une culture très exigeante, qui demande un soin constant. Originaire du Mexique, il faut la bouturer et féconder à la main les fleurs qui donneront la vanille.

Au bout du monde

Je suis frappée par l’isolement de ces producteurs. On a l’impression d’être au bout du monde. Madagascar est déjà une ile solitaire. L’immensité de son territoire ­et le manque d’accessibilité de la zone accroissent encore cette sensation.

D’une certaine façon, cet isolement, qui les protège des vols, arrange les producteurs. Mais en arrivant après quatre jours de transports acrobatiques, je comprends le coût logistique de la culture de la vanille. J’ai encore plus de respect pour MVE, obligé de faire avec cette réalité et son lot d’imprévus : les voitures en panne, les problèmes d’approvisionnement en carburant. Ce n’est pas évident d’aller chercher la vanille aussi loin.

La deuxième chose qui me marque, c’est de voir comment la vanille, par sa valeur, a permis de générer de la richesse. Même si ces zones sont très enclavées, je vois des motos un peu partout, des antennes paraboliques, des 4X4. Des biens très rares sur les plateaux agricoles proches de Tananarive, une région moins enclavée, mais plus pauvre, essentiellement productrice de riz.

Ici, tout le monde fait de la vanille, de quelques gousses à plusieurs kilos. Cette manne profite à tous, même si certains en profitent plus que d’autres.

Pour les producteurs et productrices, la différence vient de la manière d’écouler leur production. Ceux qui sont seuls ont plus de difficultés à vendre leur marchandise à bon prix. Mais ceux qui arrivent à se mettre en coopérative parviennent à négocier et vendre leur production à un meilleur tarif. MVE est soucieuse d’acheter aux producteurs des coopératives la vanille à un prix plus élevé que les prix du marché.

Visite du site de transformation

Sur la route du retour, je passe voir le site de la transformation finale, à Tamatave. L’entrepôt de MVE est situé dans un lieu discret, sain et sécurisé, avec des gardes.

Ici la vanille est séchée au soleil pendant plusieurs semaines. Ensuite les gousses sont triées avant d’être affinées dans des caissons pour développer leur arôme. Après plusieurs mois, elles sont contrôlées et classées par qualité avant d’être conditionnées pour l’exportation.

Dernière étape, la vanille est envoyée à Tananarive avant d’être expédiée en Europe. Les gousses, fragiles, voyagent par avion. La poudre, plus résistante, peut voyager en bateau. Il ne faut pas moins de 90 jours en moyenne pour rejoindre la France depuis Tananarive.

Une mission hors du commun

Cette mission aura été une véritable découverte pour moi qui vit pourtant à Madagascar. Jamais je ne me suis enfoncée aussi loin dans le pays. Les autres partenaires avec qui nous travaillons sur l’île dans le secteur de la microfinance sont beaucoup plus accessibles. Cela nous permet de trouver un équilibre. Si le partenariat avec MVE est un plus risqué financièrement pour la SIDI, il répond à sa vocation de soutenir le secteur agricole et de solidifier ce genre d’entreprises.

Comme c’est une structure qui n’a jamais bénéficié d’investissements, le prêt de la SIDI représente une vraie valeur ajoutée pour elle. C’est ce que nous appelons un « partenaire à impact », dont j’ai pu mesurer sur place l’engagement social et environnemental.

Le prêt a été décaissé à l’été 2024. Grâce à lui, la vanille a pu être achetée aux producteurs. Comme chaque année à cette époque, MVE est en attente de l’agrément d’exportation aux acheteur européens. La vente de la vanille permettra à MVE de rembourser le prêt de la Sidi. S’ils arrivent à rembourser et à tenir les délais, le prêt pourra être renouvelé en 2025 pour leur permettre d’acheter la vanille cet été.

 

Propos recueillis par Anne-Isabelle Barthélémy

 

1. Ce sont des hauts plateaux mais qui n’ont rien à voir avec la région des hauts plateaux malagasy qui culminent à 1500 m

L’IMF ALIDé, nouveau partenaire de la SIDI au Bénin.

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La SIDI est ravie de partager son nouveau partenariat avec ALIDé (Association de Lutte pour la promotion des Initiatives de Développement), une institution de microfinance béninoise.

Le développement de la SIDI en Afrique de l’Ouest

Le déploiement de la SIDI au Bénin entre dans sa stratégie de développement. L’ouverture d’un bureau régional de la SIDI à Lomé au Togo en 2023 renforce la proximité avec ses partenaires en Afrique de l’Ouest et facilite la création de nouveaux partenariats. Cette proximité géographique permet davantage de souplesse pour la réalisation des missions, dont celles de prospection. C’est dans le cadre d’une de ces missions au Bénin que la SIDI a tissé des liens avec ALIDé, débouchant aujourd’hui sur ce nouveau partenariat.

ALIDé, un partenaire aligné avec la SIDI, dans un contexte béninois difficile

Grâce à ses 17 points de services, dont 10 agences et ses 85 agents, l’Institution de microfinance ALIDé œuvre à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables et à faible revenu sur toute l’étendue du territoire béninois. Créé en 2006, ALIDé dessert à ce jour environ 50 000 clients, en proposant des services financiers essentiels. Cela leur permet de réaliser des projets tant personnels que professionnels.

En 2022, ALIDé a renforcé ses engagements sociaux autour de valeurs fortes dans le cadre de la révision de sa stratégie sociale. L’engagement principal concerne les femmes, avec l’objectif de les soutenir davantage pour favoriser leur inclusion sociale et économique. Des indicateurs clairs et mesurables ont été définis à cet effet.

L’Association accompagne des projets dans différents secteurs, dont l’agriculture, par des services non-financiers et des produits financiers dédiés. Une ambition que la SIDI soutient, dans un contexte général d’aggravation de risques dans le secteur agricole et d’une situation économique impactée par des fortes décisions politiques au niveau local depuis 2023. En effet, les évolutions de la situation politico-économique au Bénin sont marquées par une timide reprise des transactions commerciales avec le Niger (80% du transit sur le port de Cotonou provient du Niger) malgré la décision prise par les pays membres de la CEDEAO, dont le Bénin de reprendre les échanges commerciaux avec le Niger et la réouverture des frontières avec ce pays. En outre, en 2023, l’intervention de l’État dans la fixation des prix dans certaines filières comme le soja a quelque peu impacté le bon déroulement de la campagne pour certains producteurs d’ALIDé

Ainsi, le travail d’ALIDé est essentiel à la fois comme financeur et surtout comme conseiller pour garantir la continuité des activités de ses membres dans un environnement en perpétuel changement.

Les objectifs du partenariat

Le partenariat entre la SIDI et ALIDé aura une double dimension conformément à la stratégie de la SIDI : apport financier et accompagnement technique. Plusieurs domaines d’intervention et axes d’accompagnement ont été identifiés pour appuyer le développement des activités et la finalisation de son processus de digitalisation amorcé depuis 2018. Ces domaines seront définis et prioriser de commun accord entre l’association et la SIDI.

Ce partenariat permet ainsi à ALIDé d’augmenter sa capacité de financement à moyen terme. En même temps, il marque le retour des activités de la SIDI au Bénin, où celle-ci ne comptait plus de partenariat actif en fin d’année 2023. La SIDI s’inscrivant toujours dans des partenariats de long terme, entend poursuivre son déploiement dans ce pays, en appuyant des acteurs engagés dans la réalisation de leur mission sociale comme ALIDé.

Témoignage à l’assemblée générale de la SIDI : résilience et impact social de la Financiera FDL

présentation Julio Flores AG SIDI

A l'occasion de son Assemblée générale, la SIDI a invité Julio Flores, directeur général de la Financiera FDL.

Cette année, l’assemblée générale fut l’occasion pour la SIDI d’inviter l’un de ses partenaires à témoigner. Julio Flores, directeur général de la Financiera FDL, est venu présenter l’activité de cette institution de microfinance (IMF) qui œuvre au Nicaragua, 2ème pays le plus pauvre d’Amérique centrale.

Les échanges fructueux entre Julio Flores et les actionnaires de la SIDI se sont également poursuivis le lendemain matin, lors d’une session questions – réponses. Ce temps a permis d’entrer plus en détails dans l’activité de FFDL et de sa formidable capacité de résilience face aux crises.

L’ONG Fondo de Desarrollo Local (FDL), est créée en 1993 par les Jésuites, à la suite de la guerre civile. L’objectif de FDL est d’améliorer les conditions de vie des Nicaraguayens les plus vulnérables en leur fournissant des prêts, des formations et des services d’accompagnement pour les aider à développer leur activité et alors que les banques ne s’intéressent pas à ce public. Financiera FDL est devenue la première IMF du pays et une des plus importantes d’Amérique centrale. L’institution cible principalement les personnes à faible revenu, les agriculteurs, éleveurs et micro-entrepreneurs en milieu périurbain. Grâce à 38 agences, la Financiera dispose d’un maillage territorial important, lui permettant de réaliser 70% de ses crédits en zone rurale, auprès de populations ayant peu d’accès aux crédits.

 

La Financiera FDL et sa résilience face aux crises.

L’essor de FDL a été ralenti une première fois par la crise de 2008 à 2011. En plus de la crise économique mondiale, un mouvement politique anti IMF « Movimiento del no pago » (mouvement de non-paiement), s’est développé. Il a conduit à la baisse du nombre de clients et des défauts de paiements dans le secteur de la microfinance. FDL, malgré une baisse du portefeuille et des clients d’environ 50%, a réussi à se restructurer, avant de créer, en parallèle de l’ONG, la société financière Financiera FDL (FFDL) en 2016. Pour structurer cette société financière, FDL a choisi « des partenaires internationaux partageant sa vision ». C’est ainsi que la SIDI est entrée au capital comme actionnaire minoritaire.

Une seconde crise a touché le pays de 2018 à 2021. Le conflit politico social (répression meurtrière par le régime autoritaire) et l’instabilité économique ont provoqué une contraction du PIB pendant trois ans. Des migrations massives (10% de la population a fui le pays) ont été causées par la persécution contre la société civile, dont l’Église. Le nombre de clients de FFDL a chuté. Cette récession et la baisse de l’activité ont été aggravées par la crise Covid. Plusieurs IMF ont fait faillite, tandis que le portefeuille de FFDL a de nouveau diminué de 50% (plus de 6 millions de dollars de pertes en 2018 et 2019)

Pour s’en sortir, FFDL a surmonté plusieurs enjeux : le renouvellement de sa clientèle, la consolidation de son portefeuille et la constitution de réserves. Pour l’appuyer, la SIDI a participé à la recapitalisation de FFDL et fait un prêt subordonné à 5 ans (encours total de plus de 1,7 M€ en 2023). Cette seconde prise de participation porte à 4,4% la part de la SIDI dans le capital de FFDL. Fort du soutien de ses actionnaires internationaux, FFDL a pu négocier avec les bailleurs de fonds qu’ils maintiennent les lignes de crédit.

FFDL a réalisé un redressement spectaculaire. Le portefeuille est en croissance depuis la fin de la crise, avec une prévision de +12% en 2024, ce qui va permettre de recouvrir les 6 millions de dollars de pertes enregistrées ces dernières années. Tout ceci a été rendu possible grâce également au sérieux de la gestion et au savoir-faire de la direction de l’entreprise.

 

FFDL une IMF à fort impact social et environnemental.

Le Nicaragua est un des pays les plus exposés au changement climatique. L’économie repose en partie sur l’élevage bovin (54% des terres agricoles) et le taux de déforestation est le second plus élevé d’Amérique centrale. Ces activités sont fortement polluantes et destructrices, alors que de graves sécheresses réduisent les rendements agricoles de 20 à 40%.

L’IMF a développé depuis des années une offre d’accompagnement très complète à la transition agroécologique, à destination des producteurs et éleveurs. L’accompagnement des producteurs aux pratiques agroécologiques porte sur des thèmes comme la gestion de l’eau ou l’arboriculture combinée à l’élevage. Cette assistance technique est prise en charge partiellement ou intégralement par FFDL selon le niveau de vie des clients.

Afin d’améliorer les revenus des producteurs et de réduire la pauvreté, FFDL soutient la transformation des produits, tels que le conditionnement du café pour l’exportation. Cette transformation de la matière première sur place par les producteurs permet de créer de la valeur ajoutée, de diminuer le nombre d’intermédiaires et ainsi, de vendre leur production à un prix supérieur, garantissant ainsi de meilleurs revenus aux producteurs locaux.

FFDL cherche à maximiser son impact et les résultats sont là. Selon une enquête indépendante en partie financée par la SIDI, en 2023, plus de 60% des clients de FFDL déclarent ressentir une amélioration de leur niveau de vie. La structure adapte ses prêts en montant et en durée selon les besoins des clients. Elle octroie des prêts de 14 mois en moyenne (pour les commerçants et les entreprises) jusqu’à 36 mois pour les activités agricoles. Cela a valu à FFDL d’être récompensée par le Microfinance Index en 2023. (voir l’article sur ce sujet).

FFDL fait preuve d’une résilience impressionnante, tout en maintenant une forte dimension sociale et environnementale, avec une priorité sur l’inclusion financière en zone rurale et la protection de l’environnement.

Pour Julio Flores, « bien que la SIDI soit un actionnaire minoritaire, elle est très présente dans les moments importants de FFDL. La participation active de la SIDI à la gouvernance de FFDL avec l’implication d’un consultant bénévole (au sein de son Conseil d’Administration) est déterminante ».

Découvrez le Bilan Social et Environnemental 2023 de la SIDI

Partenariat et pse en 2023

Des partenariats au service de la recherche de performance sociale et environnementale

Le Bilan Social et Environnemental rassemble les chiffres et les données de performance sociale et environnementale de la SIDI et des partenaires qu’elle appuie. Chaque année, il est présenté aux actionnaires de la SIDI à l’occasion de l’Assemblée Générale.

La Performance Sociale et Environnementale (PSE) consiste à mesurer comment une organisation – la SIDI, comme ses partenaires – met en pratique sa mission et atteint ses objectifs sociaux et environnementaux vis-à-vis des populations qu’elle cible. Elle est complémentaire à la performance économique et financière.

La PSE à la SIDI guide l’action de l’équipe à chaque étape du partenariat, depuis la sélection des partenaires jusqu’aux évaluations d’impact. En 2023, ce sont 124 partenaires soutenus dans 33 pays.

Dans le cadre de sa mission sociale, la SIDI se fixe trois grands objectifs :

  • Promouvoir l’égalité économique
  • Favoriser la réduction de la pauvreté
  • Soutenir la lutte contre le changement climatique

Ces trois grands objectifs de mission sont complétés par un axe stratégique transversal : maximiser son additionnalité. La stratégie d’additionnalité de la SIDI est au cœur de sa stratégie d’impact. Cette capacité de la SIDI à créer de l’additionnalité auprès de ses partenaires est nécessaire pour générer un impact social et environnemental fort.

Cette année encore la SIDI répond à cette ambition, via deux modalités d’action :

Intervenir là où les autres investisseurs ne vont pas en ciblant les zones où le besoin en financement est important :

  • 62 % du portefeuille de la SIDI est investi en Afrique subsaharienne.
  • 68 % des partenaires de la SIDI sont situés dans des pays à faible IDH.
  • 79 % des partenaires sont situés dans des pays risqués.
  • 65% des partenaires ont un ciblage rural

Adapter notre offre aux besoins de nos partenaires :

  • 35% du portefeuille en prises de participation (contre 15% pour les autres véhicules de microfinance)
  • Des partenariats de longue durée et des durées de prêts adaptées aux besoins : 39 mois en moyenne pour les prêts accordés aux institutions de microfinance (contre seulement 29 mois pour les autres véhicules de microfinance).
  • Des montants de financements adaptés à la taille des partenaires : la SIDI a notamment la capacité de proposer des plus petits tickets (par exemple, 402 k€ en moyenne pour les entités agricoles quand les autres prêteurs proposent en moyenne 990 k€).
  • Une offre d’accompagnement très complète : l’approche partenariale de la SIDI repose sur la complémentarité entre financement et accompagnement.

 

La SIDI privilégie des structures à fort impact social et environnemental, principalement des institutions de microfinance rurales ou mixtes, des entités agricoles majoritairement certifiées bio et commerce équitable. Leur vision sociale est alignée avec celle de la SIDI. Elle les accompagne dans la réalisation de leurs propres objectifs sociaux et environnementaux, qui en retour contribuent à la réalisation de ceux de la SIDI.

 

Retrouvez l’ensemble des données compilées dans Bilan Social et Environnemental 2023

[Webinaire] Etude d’impact d’un partenaire de la SIDI en Afrique du Sud, la SEF

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[chapeau]Webinaire sur les résultats de l’étude d’impact conduite avec la Small Enterprise Foundation (SEF), institution de microfinance dédiée aux femmes.[/chapeau]

Participez au webinaire qui se déroulera le 3 juin de 10h à 12h, en présence de représentants de l’institution SEF, que la SIDI appuie depuis 2017.

SEF est une institution de microfinance à vocation sociale de la région rurale du Limpopo, au nord de l’Afrique du Sud, qui se consacre exclusivement à l’appui aux femmes, et compte à ce jour plus de 200 000 clientes.

Afin de mieux comprendre l’impact de ses services sur les clientes en termes économiques, mais aussi sociaux et du point de vue des inégalités de genre, la SIDI, la Fondation Grameen Crédit Agricole et le réseau F3E ont financé une étude d’impact, conduite en 2021, dont les conclusions seront rendues publiques lors de ce séminaire.

 

Pour vous inscrire au webinaire c’est par ici

 

La SIDI entre au capital d’ACEP Burkina

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[chapeau]La SIDI entre au capital d’ACEP Burkina à hauteur de 20% en rachetant les parts du fonds Incofin CVSO.[/chapeau]

Aujourd’hui, ACEP Burkina est la deuxième plus grande institution de microfinance (IMF) du Burkina Faso par la taille de son portefeuille et par sa portée : plus de 32 000 clients actifs, dont 23% sont des femmes, et plus de 15 000 emprunteurs. Elle se concentre principalement sur les micro, petites et moyennes entreprises.

Par cette acquisition, la SIDI souhaite renforcer son engagement dans le développement de la finance inclusive en Afrique et plus particulièrement dans la région du Sahel. Compte tenu des multiples défis auxquels la région est confrontée – enjeux politiques et sécuritaires, impact des changements climatiques sur le secteur agricole, manque d’opportunités d’emploi en particulier pour les jeunes – la SIDI considère comme prioritaire de développer ses activités dans la zone afin de réaliser sa mission de transition sociale et environnementale.

La SIDI travaille actuellement avec 9 partenaires au Burkina Faso dans des secteurs très variés : finance inclusive, chaînes de valeur agricoles durables, énergies renouvelables et capital d’amorçage pour les petites industries créatrices d’emplois et de valeur ajoutée. Rappelons qu’au Burkina Faso 40% de la population vit encore sous le seuil de pauvreté.

Devenir actionnaire d’ACEP Burkina est un engagement fort de la SIDI et une opportunité de renforcer et de diversifier son activité dans le pays en comptant dans son portefeuille l’une des IMF leaders et fortes sur le marché de l’inclusion financière. La SIDI jouera donc un rôle actif dans la gouvernance afin de contribuer au renforcement de l’institution et de promouvoir la performance sociale et environnementale en même temps que la viabilité financière et opérationnelle.

Retrouvez le communiqué de presse ici

 

Voir le webinaire sur l’accompagnement des partenaires

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[chapeau]Vous pouvez voir ou revoir cette nouvelle édition du webinaire Les Témoins en Actes sur l’accompagnement, pilier de la mission d’investisseur solidaire.[/chapeau]

Le webinaire accueillait Abdou-Rasmané OUEDRAOGO, directeur général de l’Union des Baoré Tradition d’Epargne et de Crédit (UBTEC). L’UBTEC est une institution de microfinance qui œuvre essentiellement en milieu rural dans la région du Nord du Burkina Faso, en zone sahélienne, tout en maintenant un fort ancrage paysan par le fait de sa création émanant de la principale fédération paysanne du Burkina.

Son directeur général est venu témoigner, en dialogue avec le chargé de partenariat de la SIDI, sur la relation tissée avec la SIDI en vue de l’accompagnement des paysans à la Transition Ecologique et Sociale. L’appui de la Fondation ACTES a permis de financer et d’accompagner les pratiques agro-écologiques des membres de l’UBTEC.

Le bilan du plan stratégique de la SIDI dévoilé

Ce numéro des Carnets de la SIDI est entièrement consacré aux principales conclusions de l’analyse du plan stratégique 2017-2021 de la SIDI.

Ce travail d’analyse a été mené en commun par l’équipe et les instances, mais également par une enquête approfondie auprès des partenaires, qui ont été invités à juger de manière anonyme les réalisations de l’équipe durant ces cinq années, ce qui a permis à la SIDI de disposer d’un miroir exigeant sur son action.

En effet, la SIDI se doit d’être objective sur les effets de sa mission, ce d’autant plus qu’elle met en œuvre une solidarité financière rendue possible par l’engagement conscient de ses parties prenantes. Raison pour laquelle la SIDI analyse honnêtement et en toute transparence son appui aux partenaires, en plus de vérifier que cette analyse corresponde bien à leur perception.

Ce Carnet permet de prendre la mesure de tout le travail réalisé, en particulier en faveur de la Transition Ecologique et Sociale (TES). Ces cinq années témoignent en effet de ce qu’elle est, pour nos partenaires, une question fondamentale pour se préparer aux chocs écologiques actuels comme futurs.

Bonne lecture !

 

page de garde carnet n°15

Cliquer sur l’image pour consulter le Carnet

Webinaire : L’accompagnement des partenaires

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[chapeau]Pour renforcer son action pour l’accompagnement de ses partenaires, la SIDI a créé la Fondation ACTES sous égide de la Fondation Terre Solidaire. Focus avec ce nouveau webinaire Les Témoins en Actes sur l’accompagnement, pilier de la mission d’investisseur solidaire.[/chapeau]

Afin de découvrir tout le travail d’accompagnement sur mesure effectué par la Fondation ACTES auprès des partenaires de la SIDI, nous vous convions à un nouveau rendez-vous des Témoins en ACTES le jeudi 31 mars de 17h à 18h30.

Cette fois-ci nous accueillons Abdou-Rasmané OUEDRAOGO, directeur général de l’Union des Baoré Tradition d’Epargne et de Crédit (UBTEC).

L’UBTEC est une institution de microfinance qui œuvre essentiellement en milieu rural dans la région du Nord du Burkina Faso, en zone sahélienne, tout en maintenant un fort ancrage paysan par le fait de sa création émanant de la principale fédération paysanne du Burkina.

Son directeur général nous livrera son témoignage, en dialogue avec le chargé de partenariat de la SIDI, sur la relation tissée avec la SIDI en vue de l’accompagnement des paysans à la Transition Ecologique et Sociale. L’appui de la Fondation ACTES a permis de financer et d’accompagner les pratiques agro-écologiques des membres de l’UBTEC.

1h30 d’échanges pour mieux comprendre l’articulation entre les métiers d’investissement et d’accompagnement mis en œuvre par la SIDI, ainsi que les enjeux auxquels elle est confrontée pour consolider sa mission d’accompagnement auprès des partenaires.

Pour vous inscrire au webinaire c’est par ici

La première édition du webinaire Les Témoins en Actes avait accueilli Assata DOUMBIA, productrice et présidente de la coopérative ECAM en Côte d’Ivoire. Vous pouvez retrouver son témoignage et revoir ce webinaire :