« Nous sommes tous les héritiers de Nelson Mandela ». C’est par cette phrase que Michaël Brandt, partenaire de la SIDI en Afrique du Sud, me retournait mes condoléances après son décès. Il m’invitait ainsi à réaliser l’engagement que nous vivions ensemble, partenaires de la SIDI, CCFD-Terre Solidaire, Congrégations et tous les actionnaires, pour un monde plus juste et solidaire. Cette phrase me poursuit aujourd’hui.
Comme congrégation religieuse nous nous sommes engagées, comme beaucoup d’autres, dès le début dans la SIDI. Nous ne savions pas alors jusqu’où cette aventure allait nous conduire. Nous voulions soutenir un autre mode d’engagement pour un monde solidaire par l’investissement économique.
Depuis cet engagement n’a cessé de croître. Comme la majorité des congrégations nous diminuons en nombre. Notre patrimoine, constitué par la mise en commun de nos biens, de nos salaires, est devenu supérieur aux besoins qui sont les nôtres pour la vie des sœurs. Nous engager pour mettre à la disposition de partenaires du Sud, par l’intermédiaire de la SIDI, les finances que nous pouvions libérer est pour nous le prolongement direct de notre mission : « Aider ceux qu’on oublie, qui sont exclus. »
Nous engager avec la SIDI dans cette chaîne de solidarité qui va du nord au sud et réciproquement c’est construire ce monde solidaire, où chacun peut trouver sa place, en luttant contre cette exclusion économique qui rend les pauvres plus pauvres et les riches plus riches. C’est chercher à construire la paix.
« Nous sommes tous les héritiers de Nelson Mandela ».