Joséphine Ugirumurera, 68 ans, est membre de la coopérative de café Kopakama au Rwanda. Elle témoigne de l’impact positif que l’appartenance à la coopérative a eu sur sa vie : « Avant, je traitais mon café à la maison. Il m’est arrivé qu’on vole ma récolte, ce qui ne peut plus arriver car maintenant il part vite à la station de lavage de Kopakama », explique-t-elle. Grâce à la coopérative, elle bénéficie d’une meilleure transformation de son café qui est désormais de haute qualité et exporté, générant un bénéfice annuel de 300 000 francs. Cela a des répercutions concrètes très positives : « Avant j’habitais dans une maison en bois, maintenant ma maison est cimentée. Je peux aussi payer des frais de scolarité, mes 3 cadets ont pu achever le secondaire. Alors que mon mari, moi et nos autres enfants n’avons été qu’au primaire. » Joséphine a également pu bénéficier d’un prêt de 20 000 francs auprès de la mutuelle d’épargne du groupe de femmes de la coopérative, qu’elle a remboursé en six mois. Elle projette maintenant d’acheter une vache pour avoir du lait et produire de l’engrais biologique pour ses caféiers. Joséphine est fière de la qualité de son café, de son autonomie financière et des possibilités qu’elle a de subvenir aux besoins de sa famille.
Joséphine Ugirumurera
membre de la coopérative de café KOPAKAMA, Rwanda