Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Mohamed Attanda Directeur Exécutif du réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) depuis 2014.
Comment le MAIN a croisé le chemin de la SIDI ?
Le réseau MAIN est lui-même né des partenariats africains de la SIDI qui existaient en décembre 1995. En effet, pour compléter son approche globale d’accompagnement de ses partenaires sur le continent africain, la SIDI décide dès décembre 1995 d’accompagner durablement les dirigeants de 4 institutions de finance sociale et de microfinance de Côte d’ivoire, d’Ouganda, de Mauritanie et de Madagascar pour constituer le premier réseau continental dédié au secteur de la Microfinance en Afrique sous la forme d’une association de droit africain. La SIDI a donc été un membre co-fondateur du réseau MAIN et est restée fidèle à son engagement jusqu’à ce jour avec comme mission partagée le renforcement des acteurs de la finance inclusive africaine.
Quel a été selon vous l’appui décisif de la SIDI dans ce partenariat ?
A mon avis ce qui a été déterminant de la part de la SIDI dans ce partenariat, c’est sa volonté inébranlable d’accompagner la mise en place d’un agenda de renforcement des capacités par les acteurs eux-mêmes ; et de mobiliser « sans relâche » ses réseaux en Europe pour financer les programmes d’activités successifs au cours de ces 28 années de « compagnonnage ». Un autre élément essentiel a été la présence active et durable de la SIDI au sein du Conseil d’Administration du réseau MAIN.
La SIDI a toujours partagé les succès et les difficultés du réseau MAIN…et le résultat est là : le MAIN représente aujourd’hui une dynamique de formation professionnelle et d’échanges pour plus de 125 membres dans 23 pays d’Afrique.
La SIDI a donc été un membre co-fondateur du réseau MAIN et est restée fidèle à son engagement